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Motif

Comment mieux parler du cinéma qu'en en faisant une occasion d'étoilement, cet événement singulier, étrange et déroutant où nous voici couverts d'étoiles et fêlés ensemble, brisés par les astres cinématographiques qui nous viennent et par eux émus au point d'avoir à l'écrire ?
Quel exigence impossible que d'avoir à viser à notre tour les lieux les plus inaccessibles, pour dire ce que le cinéma, par le truchement de telle œuvre, à ouvert au plus intime de nous mêmes ? Et si justement le cinéma avait pour vocation de tracer, pour nos yeux, pour notre bouche, un chemin vers l'inaccessible ?

étoilements est une revue où poésie et cinéma se croisent,
se toisent, s'appellent et se répondent. Plusieurs plumes et sensibilités
se prêtent diversement à cette petite tâche en forme d'étoile. La parution
est trimestrielle.

Numéros

n°11 / juin 2010 : nullité
n°10 / mars 2010 : la joie
n°9 / décembre 2009 : peaux
n°8 / septembre 2009 : la voix + hors série
n°7 / juin 2009 : la fracture
n°6 / mars 2009 : l'insistance
n°5 / décembre 2008 : le retard + hors série
n°4 / septembre 2008 : la promenade
n°3 / juin 2008 : l'adresse
n°2 / mars 2008 : le devenir
n°1 / décembre 2007 : bords, bordures
n°0 / septembre 2007 : libre

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La revue est noire de contributions

dont, au hasard, parmi 99 interventions :

Kind of blue par Graeme Thomson / Avide par Nathalie EstBrochier / Drames. A propos de Rêves americains numéro 3 de Moira Tierney et autres sommeils transatlantiques par Orlan Roy / Lingualité par Hypolitte Oreille / De l'attente, de l'oubli et de l'abjuration : le film de Monelle par Gabriela Trujillo / Step across the border de Nicolas Humbert et Werbner Penzel : le noir et blanc comme écho plastique à la musique de Fred Frith par Gabrielle Reiner / French graffitis, une fulgurance rimbaldienne : Etienne O'Leary par Raphaël Bassan / Du voyage raté : Uyuni (Andrés Denegri, Argentine 2005) par Gabriela Trujillo / Détressage de formats (Notes sur Standard Gauge de Morgan Fischer) par Raphaël Bassan / Una playa o una mano abierta par / Violeta Salvatierra / Joseph Morder : le double journal des aficionados par Raphaël Bassan / Du found footage, de la mémoire, du film... De la peau de mon film par Viviane Vagh / Extrait de Carnets de route par Orlan Roy / Notes sur un film en devenir par Philippe Cote / «en débouchant à lʼair libre dans la clarté de la rue». Les images de Miroslav Tichý par Rodolphe Olcèse / L'avant du temps par Raphaël Soatto / L'île aux paons de Philippe Poirier par Rodolphe Olcèse / Forest of bliss de Robert Gardner par Violeta Salvatierra / Insistance du crime (Dietmar Brehm) par Violeta Salvatierra / L'ontologie de ce que je me répète par Raphaël Soatto / Le plateau, bordure, bord cadre par Marc Barbé / Le corps à corps de la joie par Elizabeth Pacheco Medeiros / Le cinéma d'art est défait ? par Orlan Roy / Lacune par Natacha Musléra / Extrait de Carnet de route par Orlan Roy /

[ETOILEMENTS - AUTEURS]

Gabrielle Reiner

Cinéaste distribué par le Collectif Jeune Cinéma (films au catalogue).

Biographie :
Gabrielle Reiner est plasticienne diplômée de l'ENS d'Arts de Paris-Cergy, membre du Collectif Jeune Cinéma et programmatrice au Festival des Cinémas Différents de Paris depuis 2007.
Elle a notamment dirigé les 10e et 11e éditions du Festival en 2008 (thématiques : "10 ans de festival" et "Noir et blanc") et 2009 (thématiques : "Textures argentiques  - Matières numériques" et "Du Mexique jusqu’au Cône Sud ") et les Séances Régulières en 2012.
Elle enseigne actuellement à l'Université d'Angers et à l'École Professionnelle Supérieure d'Assistant en Architecture tout en poursuivant son travail de programmation et ses recherches artistiques (photo, vidéo, performance).

Présentation :
L’espace joue un rôle primordial dans mon travail. Très souvent un personnage s'y retrouve seul. Une activité anodine l’occupe, tandis que ses gestes révèlent une inquiétante étrangeté. Chaque mouvement du corps devient celui d’un rituel particulier, il n'est jamais très dramatique, toutefois, à chaque fois, l'univers finit par y laisser planer un trouble. Je cherche à capter ce moment chargé d’impressions fantastiques, angoissantes, souvent ironiques, comme s'il s'agissait d'une première étape pour l'appréhender. Le protagoniste et le lieu dans lequel il évolue sont alors transfigurés par cette atmosphère "étrange".
Les images en mouvement, la vidéo et la performance me permettent de réaliser des autoportraits et de m’exprimer face aux hasards improbables de l’existence. Mon rapport à l’autobiographie se fait par personne interposée : l’image d'une figure féminine est présente comme mon alter ego. Je collabore avec des proches. Mon travail se veut un espace d’échange avant tout et implique d'autres artistes.
J’aborde le thème du quotidien en étant influencé par une tradition picturale venue de l'histoire de l'art, de la vidéo et du cinéma. J’interroge avant tout les potentiels chromatiques et informes des images argentiques et numériques. Mes projets souvent fragmentaires ont pour point de départ des notes graphiques et plastiques et pour résultat des jeux à la limite de l’abstraction.



Textes publiés :

- Visa de censure, de Pierre Clémenti. Le cinéma comme mise en scène libératrice de soi-même (étoilements n°0 / septembre 2007).

- Step across the border de Nicolas Humbert et Werbner Penzel : le noir et blanc comme écho plastique à la musique de Fred Frith (étoilements n°1 / décembre 2007).

- Du noir et blanc dans la programmation du 10e Festival des cinémas différents de Paris (supplément au n°5 d'étoilements / 10e anniversaire du festival des cinémas différents de Paris).

52 auteurs